Organes: Cerveau
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Forma Therapeutics MAJ Il y a 5 ans
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BeiGene MAJ Il y a 5 ans

Étude BGB-290-104 : étude de phase 1b/2 visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BGB-290 associé à une radiothérapie et/ou au témozolomide chez des patients ayant un glioblastome primaire récurrent ou réfractaire. Le glioblastome est le plus fréquent des cancers primaires du cerveau chez l’adulte et représente environ 60 à 70 % des gliomes malins. Environ 35 à 40 % des patients ayant un glioblastome ont un statut MGMT méthylé, qui est un marqueur pronostique de la réponse au traitement par le témozolomide, associé à un meilleur pronostic de la maladie. Le glioblastome est une tumeur particulièrement agressive, malgré la chirurgie et la radiothérapie associée au témozolomide. Par conséquent, il est nécessaire de trouver des stratégies de traitement plus efficaces. Le BGB-290 est une thérapie ciblée (inhibiteur sélectif de PARP) qui, comme l’ont démontré des études précliniques, est capable de pénétrer dans le cerveau et d’inhiber la croissance des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BGB-290 associé à une radiothérapie et/ou au témozolomide chez des patients ayant un glioblastome primaire récurrent ou réfractaire. Les patients seront répartis en 3 groupes. Les patients du premier groupe recevront du BGB-290, 2 fois par jour à des expositions croissantes de 2, 4 et 6 semaines, associé à une radiothérapie une fois par jour, 5 jours par semaine pendant 6 ou 7 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront du BGB-290, 2 fois par jour à la posologie déterminée dans le premier groupe, associé à une radiothérapie une fois par jour, 5 jours par semaine pendant 6 ou 7 semaines et au témozolomide tous les jours pendant 3 semaines lors de cure de 4 semaines. Les patients du troisième groupe recevront du BGB-290 2 fois par jour associé au témozolomide tous les jours pendant 3 semaines lors de cure de 4 semaines. Les patients recevront le traitement jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 5 ans maximum.

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Étude 1200.120 : étude de phase 1, évaluant l’efficacité et la tolérance de l’afatinib en monothérapie, chez des enfants ayant une ayant une tumeur récurrente ou réfractaire d’origine neuroectodermale, un rhabdomyosarcome et/ou une autre tumeur solide avec un trouble connu de la régulation de la voie ErbB, quelle que soit l’histologie de la tumeur. L’afatinib est un produit qui se fixe sur certaines protéines présentes à la surface des cellules cancéreuses, les récepteurs ErbB. En se fixant sur ces récepteurs de manière irréversible, le produit va empêcher la croissance de la tumeur et la migration des cellules vers d’autres organes. Des études cliniques ont démontré que l’afatinib avait une meilleure efficacité en comparaison avec la chimiothérapie usuelle et a stoppé la croissance de la tumeur pendant une durée plus longue qu’avec un traitement habituel. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose maximale tolérée de l’afatinib chez des enfants ayant une tumeur récurrente ou réfractaire d’origine neuroectodermale, un rhabdomyosarcome ou une autre tumeur solide avec trouble connu de régulation de la voie ErbB. L’étude sera réalisée en 2 parties : Lors de la 1ère partie, une recherche de dose en évaluant la dose maximale tolérée sera effectuée. Les patients recevront de l’afatinib par voie orale quotidiennement. Si l’enfant ne peut pas avaler de comprimé, il lui sera administré une solution orale quotidiennement qu’il faudra reconstituer à partir d’une gélule et d’un solvant. Lors de la 2ème partie, les patients recevront de l’afatinib par voie orale quotidiennement à la dose maximale tolérée évaluée lors de la 1ère partie. Chaque cure durera 4 semaines (28 jours), le traitement sera répété pour un nombre de cures illimité tant qu’il n’y a pas de critère justifiant la sortie de l’étude. Les visites auront lieu chaque semaine pour la 1ère cure, toutes les 2 semaines pour la 2ème et le 1er jour pour toutes les cures suivantes. Un examen physique (et neurologique si tumeur cérébrale) sera effectué dans le mois précédant le traitement, à chaque visite et en fin de traitement. Un examen ophtalmique sera réalisé dans le mois précédant le traitement et en fin de traitement ainsi qu’un examen pulmonaire dans le mois précédant le traitement, le 1er jour de chaque cure et en fin de traitement. Un électrocardiogramme sera pratiqué lors de la sélection, à la 2ème visite de la 1ère cure puis toutes les 3 cures lors de la 1ère visite. Les patients seront suivis 1 mois après la dernière prise de traitement puis tous les 3 mois par téléphone ou par écrit durant la période d’observation.

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Medical University of Vienna MAJ Il y a 4 ans

Etude MEMMAT : étude de phase 2 visant à évaluer une thérapie métronomique et ciblée anti-angiogénique chez des enfants ayant un médulloblastome récurrent/progressif. Le médulloblastome est la tumeur primaire la plus fréquente du système nerveux chez l’enfant. Les tumeurs cancéreuses ont la capacité de fabriquer leurs propres vaisseaux sanguins pour se nourrir, ce processus s’appelle « l’angiogenèse ». Plus une tumeur est vascularisée, plus elle se développe rapidement. Un traitement bloquant cette angiogenèse a pour but de combattre la croissance des tumeurs en empêchant la formation de nouveaux vaisseaux. Le bévacizumab, par exemple, est un anti-angiogénique dont de récentes études ont montré qu’il pouvait aider à traiter certains cancers. La chimiothérapie métronomique consiste à administrer un traitement à des doses réduites et répétées régulièrement ce qui permettrait de diminuer les toxicités associées au traitement. A la suite d’un traitement efficace, le cancer peut réapparaitre, on parle de rechute. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du bévacizumab associé à 5 médicaments pris par voie orale (PO) chez des patients âgés de moins de 20 ans et ayant un médulloblastome récurrent ou progressif. Les patients recevront du bévacizumab, 2 fois par semaine, en association avec d’autres traitements (thalidomide, celecoxib, fénofibrate) administrés tous les jours, et des cures quotidiennes d’étoposide et de cyclophosphamide s’alternant toutes les 3 semaines, de l’étoposide et de la cytarabine pendant 5 jours toutes les 4 semaines. Ce traitement sera répété pendant 1 an. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

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Etude SIOPEN : étude de phase 3 randomisée visant à évaluer une phase d’induction, une phase de consolidation et une immunothérapie chez des patients âgés de moins de 21 ans et ayant un neuroblastome de risque élevé. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le neuroblastome est un type de cancer infantile qui prend naissance dans des cellules nerveuses appelées « neuroblastes ». Le neuroblastome de risque élevé est associé à un plus grand risque de récidive que le neuroblastome de risque faible ou moyen. Une étude clinique testant des protocoles de traitement pour le neuroblastome de risque élevé a démarré en 2002 et a vu son protocole évoluer au fil des années et de l’évolution des connaissances médicales. L’objectif de cette étude est d’apporter une contribution importante à la compréhension de nombreux problèmes qui demeurent non résolus chez des patients ayant un neuroblastome de risque élevé. Le but serait de trouver un traitement d’induction capable d’atteindre rapidement et efficacement une réponse métastatique, améliorer la survie sans évènements et réduire l’incidence des rechutes. Trois phases se succéderont au cours de l’étude : une phase d’induction, une phase de consolidation suivie d’une phase d’immunothérapie. Phase d’induction Les résultats de début d’étude ont permis de recommander l’utilisation du G-CSF pour tous les patients, il s’agit d’un facteur de stimulation des cellules granulocytaires qui sont les molécules de « défense » de notre organisme. Il est utilisé dans le but de prévenir les infections pouvant survenir lors d’une chimiothérapie. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront une chimiothérapie d’induction intensive et du G-CSF en 3 cures sur 10 semaines Les patients du 2ème groupe recevront du N7 modifié qui est un protocole de chimiothérapie modifié réduit à 5 cures. Une mobilisation et une collecte les cellules souches périphériques seront effectuées suivie d’une excision complète de la tumeur primaire. Le prélèvement de ces cellules souches vise à les protéger des effets néfastes de la chimiothérapie. Ces cellules souches seront ensuite greffé de nouveau au patient, il s’agit d’une « greffe autologue ». Les patients ayant une réponse métastatique inadéquate n’autorisant pas l’accès à la phase de consolidation devront recevoir 2 cures de TVD (topotécan intraveineuse (IV) de 30 min quotidiennement pendant 5 jours, vincristine en continu sur 48h et doxorubicine en continu sur 24h). Si les patients réunissent par la suite les critères, ils pourront continuer le protocole. Phase de consolidation Les résultats de début d’étude ont permis de recommander l’utilisation de busulfan par voie IV de 2h toutes les 6h sur 4 ou 5 jours associé au melphalan par voie IV en 15 min au moins 24h après la dernière dose de busulfan. Le but de cette étape est de préparer l’organisme à une greffe : elle consiste à détruire la moelle malade par une chimiothérapie et une radiothérapie. Cette moelle délétère sera ensuite remplacée par la moelle saine. La greffe autologue sera réalisée 24h après la dernière dose de melphalan. Les patients recevront une radiothérapie tous les jours sur le site de la tumeur primaire dans les 2 mois, 3 mois maximum, suivant la greffe de cellules souches périphériques. Immunothérapie Les patients recevront ensuite une immunothérapie qui consiste à s’appuyer sur les défenses naturelles pour détruire les cellules cancéreuses et seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront du 13-cis-acide rétinoïque par voie orale pendant 2 semaines toutes les 4 semaines et du ch14.18/CHO par voie IV en continu du 8ème au 18ème jour et de l’aldesleukin (IL-2) par voie sous cutanée sur 2 périodes de 5 jours : du 1er au 5ème jour et tous les 2 jours lors de l’administration concomitante de ch14.18/CHO. Les patients du 2ème groupe recevront du 13-cis-acide rétinoïque et du ch14.18/CHO seul par voie IV en continu du 8ème au 18ème jour. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

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Etude iLOC : étude de phase 2 évaluant l’efficacité de l’ibrutinib chez des patients en rechute ou réfractaire d’un Lymphome Primitif du Système Nerveux Central (LPSNC) ou d’un Lymphome Intra Oculaire (LIO). [essai clos aux inclusions] Le lymphome est un cancer du système lymphatique. Il existe 2 principaux types de lymphomes : le lymphome non hodgkinien (LNH) et le lymphome hodgkinien (LH). Les lymphomes atteignent en général les ganglions lymphatiques. Dans de rares cas, le LNH se développe exclusivement dans le système nerveux central qui comprend le cerveau, l’oeil, les méninges et la moelle épinière. On parle alors de lymphome primitif du système nerveux central ou de lymphome intraoculaire. L’objectif de cette étude est d’étudier l’efficacité de l’ibrutinib chez des patients en rechute ou réfractaire atteints d’un lymphome primitif du système nerveux central ou d’un lymphome intraoculaire. Tous les patients recevront de l’ibrutinib par voie orale, une fois par jour, tous les 28 jours jusqu’à 12 cures, soit pendant 1 an. Les examens cliniques et les analyses biologiques seront effectués avant l’administration du médicament, avant chaque cure de traitement, et jusqu’à trente jours après la dernière administration du traitement. L’examen du liquide céphalo-rachidien (LCR) et l’examen ophtalmologique seront répétés s’ils étaient anormaux au début du traitement. Après la 1ère cure de traitement, un bilan sanguin sera réalisé toutes les semaines. La réponse au traitement sera évaluée après les 4éme, 6éme, 9éme et 12éme cures avec un examen radiologique cérébrale par imagerie à résonnance magnétique (IRM) pour le lymphome cérébral ou un examen ophtalmologique pour le lymphome intraoculaire. Les patients seront surveillés pendant un an après l’arrêt du traitement.

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Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans

Étude MK-7902-005 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la sécurité du lenvatinib associé à du pembrolizumab chez des patients ayant une tumeur solide déterminée (LEAP-005) précédemment traitée. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les cancers les plus fréquents puisqu’ ils représentent 90% des cancers humains. On distingue deux types de tumeurs : les carcinomes sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), notamment le cancer du sein, des poumons, de la prostate, et de l'intestin ; et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules du tissus conjonctif (dits tissus de « soutien ») notamment les cancers de l'os, du cartilage, etc. Les traitements de référence sont la chirurgie, la chimiothérapie et l’immunothérapie. Le lenvatinib empêche l’angiogenèse, qui est la formation de nouveau vaisseaux sanguins à partir de vaisseaux préexistants. L’angiogenèse est essentielle à la croissance tumorale et aux métastases car elle permet d’apporter les nutriments nécessaires à la croissance de la tumeur. Le pembrolizumab est un anticorps monoclonal dirigé contre la protéine PD-1 et utilisé comme médicament anticancéreux. Il réactive le système de défense de l’organisme contre les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité du lenvatinib associé à du pembrolizumab chez des patients ayant une tumeur solide déterminée (LEAP-005) précédemment traitée. Les patients recevront du pembrolizumab 1 fois toutes les 3 semaines associé à du lenvatinib 1 fois par jour pendant 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie et d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 61 mois après le début de l‘étude.

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